Déjouer idées reçues et marketing: le matériel
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Déjouer idées reçues et marketing: le matériel
Il m'arrive d'être sur le cul en lisant les fiches produits des constructeurs, et le pire, je pense que certains néophytes s'y laissent berner.
Par exemple, si je prends l'Optoma HD90+ (remplaçant du HD90), le 1er projecteur LED de la gamme.
Je n'ai rien contre ce projecteur, mais nous allons voir que sa fiche comprend quelques aberrations... et encore c'est loin d'être la pire.
http://www.optoma.fr/projectordetailshc.aspx?PTypeDB=Home%20Entertainment&PC=HD90%2b
Ce n'est pas aberrant, mais là ils parlent de la vitesse de rafraichissement qui permet d'obtenir un mélange de couleur à partir de 3 LED sans utiliser de roue chromatique comme sur les monoDLP, et donc supprimer les fameux arc-en-ciel.
En réalité, certaines personnes très sensibles peuvent encore en voir car la vitesse des LED correspond à une roue 20x (au lieu de 6x sur les bons DLP à une seule puce).
Là c'est déjà nettement plus fort.
Donc une sonde colorimétrique est intégrée dans le projecteur ?
Il faudrait leur poser la question, mais je penche plutôt pour un algorithme qui est programmé pour remonter la puissance de la LED bleu au fil des heures, celle qui est connue pour décliner en premier.
Efficacité ?
Il faut faire des mesures et vérifier après quelques centaines d'heures.
Là c'est le summum, mais les constructeurs font tous pareil à présent.
600000 natif en projection est impossible sans utiliser un artifice qui va baisser la luminosité de l'image entière dans les scènes sombres, avec les problèmes suivant :
_ phénomène de pompage lors des changements rapides d'éclairage entre une scène de nuit et une scène de jour (par exemple)
_ dérive colorimétrique
_ tassement de la dynamique intra-image puisque en fait le blanc aussi voit sa luminosité réduite
Autre chose, l'image montre un gain en contraste intra-image ! Ce qui est totalement faux, puisque comme nous venons de l'expliquer, ce gain est sur 2 images successives et non sur une même image.
L'intra-image d'un DLP est mesuré sur un damier ANSI :
et atteint péniblement les 800:1 pour les meilleurs DLP dans une salle totalement noire sans aucune réflexion lumineuse.
Voilà pour un début, on pourrait encore relativiser PureColor et UltraDetails mais il faudrait quelques photos pour argumenter.
Par exemple, si je prends l'Optoma HD90+ (remplaçant du HD90), le 1er projecteur LED de la gamme.
Je n'ai rien contre ce projecteur, mais nous allons voir que sa fiche comprend quelques aberrations... et encore c'est loin d'être la pire.
http://www.optoma.fr/projectordetailshc.aspx?PTypeDB=Home%20Entertainment&PC=HD90%2b
Ce n'est pas aberrant, mais là ils parlent de la vitesse de rafraichissement qui permet d'obtenir un mélange de couleur à partir de 3 LED sans utiliser de roue chromatique comme sur les monoDLP, et donc supprimer les fameux arc-en-ciel.
En réalité, certaines personnes très sensibles peuvent encore en voir car la vitesse des LED correspond à une roue 20x (au lieu de 6x sur les bons DLP à une seule puce).
Là c'est déjà nettement plus fort.
Donc une sonde colorimétrique est intégrée dans le projecteur ?
Il faudrait leur poser la question, mais je penche plutôt pour un algorithme qui est programmé pour remonter la puissance de la LED bleu au fil des heures, celle qui est connue pour décliner en premier.
Efficacité ?
Il faut faire des mesures et vérifier après quelques centaines d'heures.
Là c'est le summum, mais les constructeurs font tous pareil à présent.
600000 natif en projection est impossible sans utiliser un artifice qui va baisser la luminosité de l'image entière dans les scènes sombres, avec les problèmes suivant :
_ phénomène de pompage lors des changements rapides d'éclairage entre une scène de nuit et une scène de jour (par exemple)
_ dérive colorimétrique
_ tassement de la dynamique intra-image puisque en fait le blanc aussi voit sa luminosité réduite
Autre chose, l'image montre un gain en contraste intra-image ! Ce qui est totalement faux, puisque comme nous venons de l'expliquer, ce gain est sur 2 images successives et non sur une même image.
L'intra-image d'un DLP est mesuré sur un damier ANSI :
et atteint péniblement les 800:1 pour les meilleurs DLP dans une salle totalement noire sans aucune réflexion lumineuse.
Voilà pour un début, on pourrait encore relativiser PureColor et UltraDetails mais il faudrait quelques photos pour argumenter.
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